Le plus grand site de streaming d’anime, HiAnime, sous enquête aux USA

Dans le monde fascinant de l’animation japonaise, HiAnime s’est récemment hissé au sommet des controverses en matière de piraterie en ligne. Alors que l’engouement pour les séries et films animés ne cesse de croître, la plateforme a attiré l’attention du gouvernement américain, marquant un tournant décisif dans la lutte contre la piraterie. Découvrez les détails croustillants de cette affaire qui secoue l’univers des fans de mangas et d’animés.

HiAnime : La plateforme de piraterie la plus convoité

Depuis quelques mois, HiAnime est sous le feu des projecteurs en raison d’un rapport de la Motion Picture Association of America (MPA), qui a désigné plusieurs sites de piraterie notoires, parmi lesquels « hianime.to » figure en bonne place. D’après les données de Similarweb, HiAnime est désormais le plus grand site de piraterie d’animés au monde, en affichant un nombre impressionnant de 209,5 millions de visites entre juin et août. Pour mettre les choses en perspective, cela représente presque le double du trafic de Crunchyroll, avec 36,34 % de ce trafic provenant des États-Unis.

Le site « animeflv.net », bien que légèrement moins fréquenté, est également sur la liste avec 96,4 millions de visites sur la même période. Les utilisateurs viennent principalement d’Amérique Latine, notamment du Mexique, de Colombie, du Chili et d’Argentine, démontrant l’ampleur de l’impact de ces plateformes de piraterie.

A collage of Solo Leveling, Chainsaw Man and Jujutsu Kaisen with a pirate flag

MPA et la lutte contre la piraterie

La MPA, qui regroupe des géants de l’industrie tels que Disney, Netflix et Amazon, appelle à une mobilisation générale pour lutter contre la piraterie. Dans un communiqué, l’organisation a insisté sur l’importance d’unir les efforts de tous les acteurs concernés : des fournisseurs de services d’hébergement aux réseaux de livraison de contenu, en passant par les moteurs de recherche.

Parmi les cibles spécifiques de la MPA, on retrouve des CDNs comme Cloudflare, souvent critiqués pour leur rôle d’hébergement de nombreux sites de piraterie. Ces services sont essentiels pour garantir une diffusion rapide du contenu, mais se retrouvent également plongés dans des controverses légales sur leur responsabilité en matière de droits d’auteur.

Un combat sans fin contre la piraterie

Les efforts pour endiguer la piraterie se heurtent à des défis importants. Le site Torrent Freak a dressé une liste des plateformes menacées, avec la promesse d’un rapport final du gouvernement américain à venir. HiAnime n’est pas un cas isolé ; son prédécesseur, AniWatch.to, avait déjà été au cœur des critiques avant de disparaître pour réapparaître sous un nouveau nom, illustrant ainsi l’éternelle bataille entre créateurs et pirates.

Les ayants droit intensifient leurs efforts pour lutter contre le piratage, passant par des négociations directes et des arrestations, comme en témoigne le rapport « Operation Animes » réalisé par CODA au Brésil, mettant en avant l’importance d’une réponse collective contre cette problématique.

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